Lettre N°275 |
Inflation et pouvoir d’achat : |
Le 31 Août 2022 |
Mots-Clés : Inetum – CFE-CGC – Salaires – Pouvoir d’achat – Grève – Déplacements – Élections – Agenda – Contacts |
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Le mois dernier, nous déclarions : « la Direction doit ouvrir son porte-monnaie et compenser pour tous les salariés, très rapidement avant l’été, l’érosion de leur pouvoir d’achat, à la hauteur des pertes déjà constatées et de celles à venir(certaines études publiques évaluent ce montant à 200€ en moyenne par mois et par personne, depuis déjà près de 8 mois), » Les salariés attendaient des mesures simples, visibles et d’application immédiate. L’analyse est de courte vue : car elle admet simultanément laisser sur le bord de la route plus de 4000 salariés (43%), qui ne lui diront certainement pas merci, cette « manne » n’étant en effet partagée qu’avec 57% de l’effectif. Et encore, parmi ces heureux élus, combien auront eu la « chance » de tirer le gros lot avec une augmentation de 10% ? Combien devront se contenter de 2% d’augmentation ? La Direction ne le dit pas. La transparence n’est pas de mise sur ce sujet crucial. Dans les présentes circonstances où l’inflation poursuit sa course vers les sommets (on parle désormais d’une inflation à deux chiffres pour la fin de l’année 2022), la priorité d’une entreprise devrait être de renforcer la cohésion sociale et d’accepter pour ce faire de grignoter un peu sa marge. Celle de 2021 (7,4% du chiffre d’affaires) ayant atteint un niveau jamais égalé dans toute l’histoire du Groupe, c’était le bon moment pour mettre à niveau le logiciel social de l’entreprise ! Occasion manquée. On ne cesse pourtant de nous répéter que le Groupe est agile, mais sa politique sociale, quant à elle, reste sclérosée et génère des injustices croissantes : les écarts de salaires pour un même métier sont légions, et souvent impressionnants ! Une telle situation qui perdure, conduit inéluctablement à une perte d’adhésion et de motivation qui touche toute l’échelle hiérarchique et nuit considérablement à la performance. Au moment où l’actionnaire qatari empoche une plus-value de 500M€ en cédant le Groupe Inetum à l’américain BAIN Capital, où le top management y compris le PDG se voient attribuer près de 800.000 actions gratuites, où le PDG reçoit une rémunération variable de 1,2M€ (après celle de 2M€ en février 2020) il ne manquerait plus que ce dernier affiche une augmentation dithyrambique de sa rémunération fixe pour que la provocation soit totale . Dans l’immédiat, la Direction ayant fermé la porte à toutes les demandes des Organisations syndicales (CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, Solidaires), un appel commun à la grève est lancé pour le 20 septembre. Nous comptons sur votre mobilisation ! Signalez-nous dès à présent votre soutien en répondant à la pétition en ligne : https://www.change.org/p/salaries-inetum-defendons-notre-pouvoir-d-achat |