Les réorganisations se succèdent à un rythme effréné au sein du groupe Inetum. Au point que les notes d’organisation n’arrivent plus à suivre le tempo d’enfer imposé par notre état-major ! Et que dire des salariés qui se débattent pour savoir qui est leur nouveau manager, n’ayant plus signe de vie du précédent, bien souvent emporté à son insu dans les limbes de la vie professionnelle…

Il en résulte un flou artistique où les salariés ne savent plus où se positionner dans l’entreprise faute d’une chaîne hiérarchique claire et bien définie. Un organigramme en chasse un autre avant même de tirer les conclusions des éventuelles bénéfices apportés par le schéma précédent.

De nouveaux slides venus d’en haut nous sont présentés, où verticalité, horizontalité et transversalité se disputent la vedette par le jeu d’une chorégraphie au service exclusif des profits à court terme en faveur de l’actionnaire.

Mais, dans leurs réflexions de très haut niveau qui les animent, les cerveaux qui nous dirigent passent systématiquement à côté de l’essentiel : Le salarié !

La vraie réorganisation de l’entreprise doit être une réorganisation en profondeur qui met le salarié au cœur du fonctionnement de l’entreprise. Les mots clefs doivent être fidélisation, communication, stabilité et proximité. Seule la mise en place d’une véritable culture d’entreprise permettra de répondre aux attentes du salarié. Cela suppose de donner une visibilité au personnel sur ses perspectives d’évolution professionnelles et salariales, de garantir son employabilité par le levier de la formation, de l’impliquer dans les décisions de l’entreprise par une communication transparente et de mettre en place une organisation claire où la proximité permet de créer une relation de confiance entre le salarié et sa hiérarchie. L’intéressement, la distribution d’actions gratuites, la mise en place d’un compte épargne temps sont des outils privilégiés pour donner des gages de confiance aux salariés. Considérés comme des acteurs responsables, ceux-ci s’impliqueront spontanément dans la vie de leur société. Un personnel motivé et engagé, qui croit dans les valeurs de son entreprise, est la meilleure garantie d’asseoir la pérennité de celle-ci sur le long terme.

Il ne saurait y avoir de refonte de l’entreprise sans prioriser les besoins et les attentes de ceux qui sont les principaux artisans de sa prospérité : Les salariés. Ce sont eux la première richesse de l’entreprise.

Et c’est encore plus vrai dans une ESN.

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