Lettre N°280

NAO 2023 : urgence sur le pouvoir d’achat !

Le 31 janvier 2023

Mots-Clés : Inetum – CFE-CGC – NAO – Stories – O’Saône – Élections – Grèves – Retraite – Forfait jours – Agenda – Contacts

 

L’inflation moyenne des prix (hors loyers et tabac) de 2022 a été de 6,3% mais de 12,1% sur l’alimentation et 15,1% sur l’énergie (source INSEE) c’est-à-dire sur les dépenses vitales de chaque salarié de l’UES: cet état de fait est délétère pour le budget familial des salariés.

Par comparaison, il faut remonter à 1991 pour trouver un taux moyen d’inflation supérieur à 3%. Depuis cette date elle n’a dépassé 2% qu’en trois occasions: 2,1% en 2003 et 2004, 2,8% en 2008.

C’est d’ailleurs sur l’argument de «ès faible inflation» que la Direction d’Inetum, autrefois Gfi, s’est toujours appuyée pour limiter l’augmentation de la masse salariale (moins de 2%), via des augmentations de salaires exclusivement individuelles laissant dans l’oubli chaque année plus de 40% des salariés.

En 2022, alors que les paramètres de contexte étaient totalement différents, la Direction a persisté à laisser dans l’oubli 40% de l’effectif et n’a augmenté la masse salariale que de 3%.

Personne n’y trouve son compte. Le caractère injuste de la politique salariale est renforcé.

Dès le mois de mai, les Organisations Syndicales avaient pourtant saisi la Direction pour que des mesures de compensation de la perte de pouvoir d’achat soient mises en place en urgence. Mais, en dépit de 3 journées de mobilisation des salariés (événements suffisamment rares en ESN pour qu’ils soient soulignés), la Direction n’a pas changé sa manière de faire.

L’engagement avait néanmoins été pris par le DRH d’examiner la situation lors des NA0 2023: nous y sommes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: les salariés se sont appauvris, mêmes ceux qui ont été augmentés, et 40% n’ont rien reçu du tout!

Avec une inflation prévisionnelle 2023 qui sera au moins du même niveau que celle de 2022, la Direction d’Inetum a le devoir d’infléchir sa politique salariale afin de la rendre plus juste.

En particulier l’introduction d’un socle d’augmentations collectives (position que la CFE-CGC a toujours défendue) est devenue aujourd’hui un impératif: aucun salarié ne saurait être laissé sur le bord de la route en cette période difficile.

Mais lors de la 2ème réunion de NAO du 25 janvier la Direction a fait la sourde oreille à nos revendications (Cf. page 2 de la lettre du mois).

Souhaitons que pour la 3ème et dernière réunion du 3 février, la Direction se ressaisisse et comprenne qu’il est de son devoir d’augmenter tous les salariés !