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Elections des CSE : 3ème tour dans Gfi Informatique Grand Ouest et Sud Ouest !

Le 30 avril 2019


Mots-Clés
 : Gfi – CFE-CGC – CSE – Résultats Elections UES

Ainsi, le juge l’a décidé : l’incident majeur qui s’est produit le 19 février 2019 (blackout complet du dispositif de vote électronique pendant 1H15, à moins de 2H de la clôture du 1er tour des élections des CSE de l’UES) a bien eu pour conséquence de priver la CFE-CGC de sa représentativité* dans les établissements Grand-Ouest et Sud-

Ouest. Par une coïncidence inattendue, elle lui avait échappé d’une seule voix, dans l’un et dans l’autre !

Face à un tel cas d’école, le juge pouvait-il fermer les yeux sur une situation où plusieurs centaines de salariés avaient été privés de leur droit de vote ? Pouvait-il décider autre chose que d’annuler les scrutins dans ces deux établissements ?

Certainement pas !

A défaut, c’eût été faire bien peu de cas de cette liberté fondamentale du droit de tout salarié, de pouvoir exprimer son vote lors des élections professionnelles.

La CFE-CGC y est profondément attachée : ne pas le défendre aurait été indigne de notre Organisation syndicale.

Dans cette situation, on s’étonnera que SOLIDAIRES Informatique (ex SUD Groupe Gfi) s’oppose avec virulence au droit de la CFE-CGC d’être représentative : leurs adhérents et leurs sympathisants seraient-ils sectaires au point de refuser le pluralisme syndical, voire de le craindre?

Comment se fait-il que ces experts en leçons de « Démocratie » soient restés indifférents face au grand désordre observé mais soigneusement dissimulé aux yeux des 10.000 salariés de l’UES par une Direction, avant tout soucieuse de son image ?

Sans doute la Direction s’attendait-elle à moins de pugnacité de notre part : son avocate, bien connue de tous les représentants syndicaux qui accompagnent leurs collègues devant les tribunaux de Prud’hommes, aura tenté comme d’habitude, à grands renforts d’effets de manche, d’impressionner le juge. Mais, cette fois-ci, cela n’a pas fonctionné : la mécanique des arguments de mauvaise foi s’est enfin enrayée.

A contrario, le dossier défendu par l’avocat de la CFE-CGC, fondé sur des reconstitutions graphiques parfaitement chiffrées du nombre de votes, 1/2H par 1/2H tout au long des 7J de scrutin, ne laissait pas de place au doute.

Certes, il résulte de ces deux annulations, l’obligation de procéder à de nouvelles élections. Il est tout à fait possible de les organiser avant l’été. Dans cette attente, les anciennes instances (CE, DP et CHSCT) sont prorogées ce qui permet une continuité rassurante pour les 2300 salariés concernés.

Des esprits chagrins pourraient s’offusquer de cette péripétie, mais la CFE-CGC ne saurait quant à elle, faire un tri entre les droits des salariés qu’il faudrait défendre et les autres qui le mériteraient moins !

Elle vient de faire la preuve de sa capacité à mobiliser tous les moyens de son infrastructure syndicale au service des salariés : ce que nous avons fait aujourd’hui, nous le referons demain, en défense d’autres droits bafoués.

Nous ne décidons pas des circonstances qui se présenteront. Nous agirons lorsque les circonstances l’imposeront. Tel est notre fil conducteur.

Ceux qui nous ont fait confiance ont toujours eu gain de cause.