Projet d’accord intergénérationnel 2013-2015 relatif au “contrat de  génération”

loi n°2013-185 du 1er mars 2013 et décret n°2013-222 du 15 mars 2013

 

La loi de 2013 oblige les Entreprises et les Groupes à négocier un accord collectif visant à assurer l’insertion durable des jeunes dans l’emploi, favoriser l’embauche et le maintien dans l’emploi des salariés âgés et assurer la transmission des savoirs et des compétences . A défaut de succès dans la négociation avec les Syndicats, un plan d’action devra être mis unilatéralement en place par la Direction, au plus tard le 30 septembre 2013 sinon une pénalité pourra lui être infligée (1500€ par mois entier de retard) .

La négociation est désormais terminée : la Direction est restée sur des positions peu volontaristes revenant de fait,  à calquer, les façons de faire actuellement observées. L’ambition n’était pas au rendez-vous, même si un certain renfort dans les procédures de suivi des “jeunes” d’une part , des “seniors” d’autre part est à saluer .

Cependant ces procédures renforcées n’ont pas été associées à une attribution de moyens renforcés aux managers et chefs de projet qui en auront la charge: dans ces conditions comment espérer que ces procédures soient  exécutées avec la qualité attendue ? Pour la CFE-CGC, c’est tout simplement : mission impossible car les managers et chefs de projet sont déjà soumis à la réalisations d’objectifs économiques très difficiles à tenir, qui nécessitent un investissement maximal de leur part!

Dans ces conditions, les bonne intentions inscrites dans le plan d’action ( rappel: conformément à la loi, si aucun accord n’est signé avec les Syndicats, la Direction doit mettre en place un plan d’action unilatéral, ce qu’elle a fait) risque bien de se fracasser sur le mur des réalités….

La CFE-CGC sera attentive à l’exécution de ce plan et ne manquera pas d’interpeller la Direction si les mesures prévues  par celle-ci devaient ne pas se réaliser conformément à ses dires !