En 2024, sur un effectif UES de 9150 salariés, 1096 ont effectués des astreintes soit 11,98%. La plupart chez TECHNOLOGIE (87,68%).
A noter que 13 salariés ont effectué plus de 140 jours d’astreinte dans l’année et ont donc dépassé les limites prévues par l’accord actuel. La CFE-CGC demande une procédure de contrôle plus contraignante visant à mieux protéger la santé des salariés concernés.
L’accord actuel est entré en application en janvier 2023 pour une durée de 4 ans (jusqu’au 31/12/2026).
On peut résumer ses principales caractéristiques comme suit :
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Un salarié ayant donné son accord pour la réalisation d’astreintes peut, moyennant un délai de prévenance d’un mois, mettre fin à son accord par écrit.
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Le salarié se voit remettre, avant le début de l’astreinte, une note d’information reprenant l’ensemble des droits et obligations liés à l’astreinte.
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Un salarié ne peut effectuer des périodes d’astreinte au-delà de 140 jours calendaires par année civile.
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Un salarié ne peut être d’astreinte plus de deux week-ends consécutifs, ni plus de quatorze jours calendaires consécutifs.
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La combinaison de ces deux mesures ne doit pas permettre à un salarié d’être en astreinte plus de 25 semaines calendaires par année civile.
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La prime d’astreinte en semaine (du lundi soir au samedi matin) est de 6,50 € par heure, avec un plafond de 48,75 € / tranche de 24h.
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La prime d’astreinte en Week-End et jour férié est de 10,80 € par heure avec un plafond maxi de 81 € / tranche de 24 h. Celle-ci est doublée pour le 1er mai et pour les réveillons de Noël (24 décembre) et du Nouvel An (31 décembre).
Pour toute précision complémentaire, prenez contact avec vos représentants CFE-CGC
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