Le doux euphémisme de « simplification » employé par la direction, ne suffit pas à masquer le départ forcé d’un des piliers d’Inetum depuis 21 ans. Départ dont l’absence d’explication par la direction du groupe laisse la porte ouverte à toutes les supputations et quelques inquiétudes. Est-ce dû aux résultats financiers décevants ? Est-ce dû à un désaccord sur la stratégie ? Est-ce dû à un désaccord sur la politique mise en place par Bain ? Dans tous les cas, un tel remplacement au niveau de la direction France laisse craindre une vague d’autres départs plus ou moins forcés dans l’ensemble de la hiérarchie. Voire en corollaire une amplification des départs contraints des salariés qui heurtent les exigences de Bain Capital. À commencer par les départs des salariés en intermission, d’une ampleur sans précédent chez Inetum, en contradiction avec le discours lénifiant de Norman Hodara sur les actions entreprises pour les former et les placer en clientèle. Un tel remplacement a forcément d’autres objectifs, que la CFE-CGC demande à François Fleutiaux, mais aussi à Jacques Pommeraud, de présenter le plus rapidement possible et de façon transparente aux représentants du personnel puis à l‘ensemble des salariés. La situation est suffisamment compliquée et les changements importants pour que nous demandions à Mr Pommeraud (qui n’a d’ailleurs jamais daigné venir rencontrer les représentants du personnel, contrairement à son prédécesseur, Vincent Rouaix) de venir présenter ses objectifs en CSE Central. En attendant, saluons tout de même la volonté de François Fleutiaux d’aller à la rencontre des salariés et des organisations syndicales. |