À la suite des comités salaires de mars, les « heureux » bénéficiaires d’augmentations individuelles, avec un minimum de 720€ brut sur l’année, doivent avoir été informés de celles-ci courant avril, qu’elles soient appliquées à partir d’avril, juillet ou octobre. C’était en tous cas l’engagement du nouveau DRH. Outre les augmentations individuelles : • si vous gagnez moins de 30.000€, vous avez dû percevoir une augmentation de 2% au 1er avril, avec un minimum de 500€ brut sur l’année, • si vous n’avez pas été augmenté depuis le 31 décembre 2018, soit depuis 5-6 ans en pratique, vous devez (enfin !) recevoir une augmentation, qui sera de toute façon loin de votre perte de pouvoir d’achat depuis toutes ces années. Dernière minute : les premiers retours des collègues concernés font état d’une augmentation de 3%, soit entre 0,5 et 0,6% par an, alors que pendant la période 2018-2022 l’inflation cumulée a été de 10,2 %. Ces mesures sont celles proposées par la Direction lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2023, mesures tellement insuffisantes que la CFE-CGC a refusé de signer les propositions de la Direction. Lors de ces NAO, le DRH s’est engagé à ce que les 37% de salariés non augmentés en 2022 soient prioritaires pour les augmentations 2023. La CFE-CGC lui rappellera ses engagements et restera mobilisée tout au long de l’année pour rappeler à la Direction que les salariés restent toujours dans l’attente de mesures de compensation de leur perte de pouvoir d’achat. |