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Retour sur le 1er semestre 2023 |
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Sur le plan national, après 6 mois de grèves contre la réforme des retraites, marqués par une mobilisation historique, le gouvernement a décidé d’imposer sa réforme en s’opposant une nouvelle fois au vote des parlementaires. Ce nouveau déni de démocratie ainsi que les nombreux passages en force, en dépit du rejet massif de la population, laisseront des traces profondes. L’intersyndicale et les manifestants n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais la CFE-CGC ne tourne pas pour autant la page. Dans des entreprises qui ne veulent plus des seniors, un des vrais enjeux doit rester leur maintien dans l’emploi, problématique à laquelle cette réforme n’apporte aucune réponse. Nous comptons sur les négociations du plan sénior chez Inetum, dont la CFE-CGC a réaffirmé l’importance lors de la paritaire de début juin. Comme l’intersyndicale l’a fait sur le dossier des retraites, en se concentrant sur ce qui la rassemble, elle va travailler, dès maintenant, à dégager des revendications communes sur chacun des sujets suivants : les salaires et les pensions, les conditions de travail, la santé au travail, la démocratie sociale, l’égalité femmes-hommes, l’environnement et la conditionnalité des aides publiques aux entreprises. Sur ces thèmes, la CFE-CGC veut obtenir des avancées importantes lors des futures négociations, que ce soit au niveau national, au niveau de la branche BET/Syntec, ou au niveau d’Inetum. Le début d’année au sein d’Inetum a été marqué par un changement de gouvernance, avec le départ de l’ancien PDG et l’arrivée de son remplaçant, M. Pommeraud qui, comme évoqué dans nos lettres précédentes, n’a toujours pas daigné se présenter aux représentants du personnel. Il montre ainsi son absence totale de considération pour le dialogue social au sein d’Inetum, ce qui ne présage rien de positif pour l’avenir de ce dialogue qui ressemble plus à un monologue social. Conjointement le statut d’Inetum est passé de Société Anonyme (SA) en Société par Actions Simplifiée (SAS) en mars 2023, entraînant la disparition du Conseil d’Administration et en Les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) ont été clôturées en début d’année par un ensemble de « mesurettes » loin des avancées attendues par les salariés pour compenser leur perte de pouvoir d’achat sur 2022, perte qui se poursuit en 2023 avec le maintien de l’inflation. Pour que vos élus CFE-CGC qui défendent vos intérêts, aient encore plus de poids lors des prochaines NAO qui vont débuter en fin d’année, il est important que vous votiez pour vos candidats CFE-CGC lors de l’élection des CSE d’octobre 2023. |
En cette fin de 1er semestre et avant d’entamer une césure estivale bien méritée par l’ensemble des salariés, nous avons choisi de revenir sur les faits marquants depuis le début de l’année.