“Let’s talk Inetum” : La marge est reine ! |
Le 20 juillet dernier, les salariés du groupe ont eu droit à la 2e édition du pseudo dialogue en live Teams avec leur nouveau dirigeant entouré de sa garde rapprochée. Les différentes interventions ont surtout permis de mettre en évidence les très fortes ambitions financières du groupe sous la directive du nouvel actionnaire Bain Capital. Les dirigeants font miroiter plus de missions intéressantes et un épanouissement professionnel aux salariés, des « opportunités » soit disant consécutives de ces ambitions. Ce sera peut-être vrai pour une partie des salariés – en tout cas nous le souhaitons. Pour autant, ce ne sera pas vrai pour tous. L’envers est qu’elles portent aussi des perspectives de « mise à la porte » pour ceux qui ne performent pas, ne produisent pas la marge demandée ou qui sont affectés sur des prestations qui ne répondent pas aux objectifs extrêmement ambitieux et courts termistes du groupe. Cela inaugure des perspectives de « pression » de plus en plus forte pour ceux qui restent, sans la moindre contrepartie face à l’investissement qui leur est demandé, jusqu’au moment où ils partiront à leur tour, épuisés ou désenchantés par cette politique. Celle-ci, basée uniquement sur les marges, se fait au détriment de la qualité et du sens du travail, ainsi qu’au dépens des emplois de nos collègues français face à la concurrence de nos collègues des pays où les coûts sont moindres. Par ailleurs, lors du CSE Central du 28 juillet, vos représentants CFE-CGC ont interrogé la direction sur le projet de réorganisation du groupe en 4 entités, qui devrait être effectif en 2024. |
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La mise en place d’une structure complètement indépendante pour l’entité Software ressemble à la première étape d’une mise en vente future. Pour les autres entités, il s’agit surtout d’un redécoupage, pour lequel la direction est dans l’incapacité de présenter un organigramme, ce qui nous laisse pour le moins circonspects à 6 mois de la mise en œuvre, et pour lequel la direction s’est engagée à revenir vers le CSEC à la rentrée. Vos représentants CFE-CGC font le constat que la pression sur les salariés et l’incertitude sur le futur de la structure restent fortes et ils restent extrêmement vigilants sur les conséquences de cette réorganisation. |