Télétravail choisi : enfin ! |
Le 29 Octobre 2021 |
Mots-Clés : Inetum – CFE-CGC – Salaire – Bourse – Risques Psychosociaux (RPS) et Qualité de Vie au Travail (QVT) – Activité Partielle – NAO – Télétravail – Pass Sanitaire – Intéressement – Agenda – Contacts
Référendum du 21/10/21 nombre d’inscrits :8849 nombre de votants : 4693 nombre de votes favorables : 3174 Nombre de demandes d’avenant télétravail au 28/10/21 : 4135 752 1973 1238 172 au 28/10/21: |
En août 2020, la CFE-CGC et la CFDT signaient un nouvel accord de télétravail fondé sur le volontariat et autorisant un nombre maximum de jours de télétravail par an à répartir en fonction des souhaits des salariés et des contraintes professionnelles (client, métier). Ce nouvel accord qui laisse aux salariés le libre choix du lieu d’exercice du télétravail, apportait la souplesse qui faisait défaut à l’accord de 2011 : ce dernier imposait en effet 1 ou 2J fixes de télétravail par semaine et n’était pratiqué que par 847 salariés. Consultés par référendum en octobre 2020, les salariés avaient massivement soutenu le nouvel accord avec près de 70% d’avis favorables et 53% de taux de participation. Suite aux 18 mois de crise sanitaire, où tant de libertés fondamentales ont été supprimées (toutes ne sont pas encore rétablies à ce jour), les salariés aspirent désormais à une plus grande autonomie dans leur travail, à un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle en réduisant drastiquement les inutiles temps de trajet, et en retrouvant la richesse et le plaisir des échanges humains : le nouvel accord de télétravail permet de répondre à ces attentes et l’impatience des salariés dans sa mise en application concrète est d’autant plus grande que la Direction a considérablement tardé à ouvrir le dispositif technique (Workflow CRA35) de demande des avenants aux contrats de travail. Depuis le 01/10/21, c’est enfin chose faite ! Au 28/10/21, 4135 salariés ont déjà formulé leurs demandes soit 43,5% de l’effectif et peuvent se projeter à horizon d’un an, sur une organisation du travail mixant de manière harmonieuse, télétravail et temps présentiel. C’est la 1ère étape. La 2nde étape est la validation managériale des souhaits exprimés par les salariés. En toute logique, elle ne devrait pas poser de difficulté, puisque, de manière responsable, les salariés auront formulé des demandes tenant compte des limites induites par leurs fonctions professionnelles. Dans la réalité, cela peut s’avérer plus compliqué parce que les méthodes managériales en particulier, n’ont pas suffisamment évolué pour intégrer cette nouvelle organisation du travail. Selon le cas, certaines divisions feront preuve de la compréhension attendue et valideront sans problème les demandes des salariés. D’autres pourront se raidir à l’excès, comme cela a malheureusement été déploré dans la division Software, où un carcan tente d’être imposé à tous par son Directeur qui se met en scène dans une vidéo pour expliquer son système hebdomadaire en « 2-2-1 » : 2 jours obligatoires en présentiel, 2 jours maximum acceptés en télétravail et un 3ème de nature non définie a priori. L’esprit de concertation prévu par l’accord est totalement oublié ! De telles « préconisations », en réalité véritables directives si l’on se réfère aux nombreux refus des demandes de salariés ne les respectant pas, sont une injure à l’accord d’entreprise. La manière de faire devra rapidement être corrigée : à défaut, la crispation et la déception seront au rendez-vous et entraîneront un climat de démotivation particulièrement contre-performant. Heureusement, il ne s’agit pas là d’un état de fait général puisque le terrain nous remonte de nombreuses situations qui traduisent une satisfaction partagée entre salariés et management. Cependant la vigilance doit être de mise. Nous encourageons les salariés qui rencontreraient des difficultés dans l’étape de validation de leurs demandes, à prendre conseil auprès de nos représentants. Nous les assurons de tout notre soutien. Nous avons engagé notre signature dans l’accord que vous avez validé par vos votes. Nous ne laisserons pas prospérer des manières de l’appliquer qui ne seraient pas conformes. |