Négociations : les masques tombent ! |
Le 28 Février 2021 |
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Mots-Clés : Inetum – CFE-CGC – Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) – Risques Psychosociaux (RPS) – Qualité de Vie au Travail (QVT) – Activité Partielle – Comités Salaires – Rémunération Variable – Congés – Télétravail – Agenda – Contacts
Les « rendez-vous de la CFE-CGC » évoluent ! Après plusieurs séances mensuelles via TEAMS, nous avons décidé de vous proposer des rencontres avec des membres de notre équipe, en présentiel aux lieu et horaire à votre convenance, afin d’aborder en profondeur les sujets qui vous préoccupent ou sur lesquels vous avez besoin d’informations. Prenez contact avec Olivier Maulmy : |
Hélas, il ne s’agit pas, de la bonne nouvelle tant attendue de la suppression du port obligatoire du masque auquel nous sommes soumis depuis presque un an dans toutes nos activités, personnelles et professionnelles ! Si l’expression est de circonstance, les masques en question sont virtuels : il s’agit de l’attitude déplorable de la Direction dans les deux négociations (cf notre lettre n°257 du 26/02/21) qui viennent de s’achever mi-mars sur un constat d’échec : d’une part le droit à la déconnexion, d’autre part l’adaptation du statut social des salariés ex SIS société acquise et fusionnée en 2019 dans INETUM SW France. La mode étant au virtuel par opposition au présentiel, les négociations le sont devenues également, au sens propre comme au sens figuré. Comment est-il possible qu’un Groupe qui affirme autant d’ambitions dans les affaires, les refusent dans le domaine social ? En dépit des nombreuses propositions de la CFE-CGC mais aussi des autres Organisations syndicales, la Direction a réussi à n’en retenir aucune et à se présenter les mains vides, lors des séances successives de « négociations ». La « performance » est à souligner tant elle confine à l’absurde voire au ridicule. Si les syndicats patronaux décernaient des trophées à ceux de leurs représentants les plus obstinés dans le refus du dialogue social, pas de doute que ceux d’INETUM seraient sur le podium. Il n’y aura donc pas d’accord d’entreprise sur le droit à la déconnexion : nous encourageons donc les salariés à rappeler fermement aux managers indélicats qui abuseraient des SMS et autres appels TEAMS en dehors des horaires de travail, l’existence bien réelle de ces derniers pour chaque établissement de rattachement, interne ou site client. Il n’y aura pas non plus d’accord d’entreprise permettant une adaptation du statut social plus avantageux des salariés ex-SIS via une compensation financière honnête intégrée dans leur salaire brut : les propositions de la Direction avaient pour seul objectif de raboter ces avantages ce qui entraînera de facto, plusieurs milliers d’Euros de baisse de leur rémunération globale. Pire, pour la 1ère fois dans l’histoire du Groupe INETUM ex Gfi, la Direction, droite dans ses bottes, impose aux salariés historiques d’INETUM SW France (environ 1000) une baisse de leur salaire mensuel net, conséquence mécanique de la fusion de SIS dans INETUM SW France avec l’application d’un taux de cotisation retraite résultant plus élevé. La juste compensation de cette discrimination, réclamée par la CFE-CGC étant catégoriquement refusée par la Direction. C’est une véritable trahison. Face à cette situation inédite, nous n’avons pas dit notre dernier mot ! Depuis 10 ans, la Direction n’a jamais pris en compte le moindre avantage social différenciant en vigueur dans les nombreuses sociétés acquises afin d’en faire bénéficier l’ensemble des salariés. Sa caisse à outils semble ne contenir que des rabots. Insuffisant au regard de sa volonté d’innovation sans cesse martelée ! |