Budget 2021 : quelle ambition ! |
Le 28 Février 2021 |
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Mots-Clés : Gfi – CFE-CGC – Télétravail – Activité Partielle – Lean Management – Mutuelle – N.A.O. – Congés forcés – Rencontres Teams – Agenda – Contacts
Les « rendez- vous de la CFE-CGC » évoluent ! Après plusieurs séances mensuelles via TEAMS, nous avons décidé de vous proposer des rencontres avec des membres de notre équipe, en présentiel aux lieu et horaire à votre convenance, afin d’aborder en profondeur les sujets qui vous préoccupent ou sur lesquels vous avez besoin d’informations. Prenez contact avec Olivier Maulmy : |
En réunion du CSE Central du 16/02/21, le PDG a présenté au pas de charge, le budget 2021, les résultats de 2020 et les grandes lignes du nouveau plan stratégique « UPSCALE23 » qui prend le relais de « BOOST2020 ». Pour le Groupe, il en ressort une ambition forte pour 2021 avec le retour d’un taux de croissance organique (NB : hors acquisitions) de +5,8% (Chiffre d’affaires [CA] de 2,2 Milliards d’€) contre une décroissance de -3,1% constatée en 2020. Pour la France, la croissance affichée au budget pour 2021 est de +6,6% (CA de 904Millions d’€) contre une décroissance de -8% observée en 2020. C’est une bonne nouvelle ! Le niveau du CA restera néanmoins inférieur de -2% par rapport à son niveau de 2019 (926 Millions d’€) ce qui traduit le terrible coup d’arrêt lié à la crise. Pour la 1ère fois de son histoire, le centre de gravité du Groupe bascule à l’international puisque le CA de la France ne représente plus que 41% du CA total du Groupe alors qu’il était encore de 58% en 2019, ceci suite à l’acquisition en 2020 d’IECISA (Espagne, Portugal, Amérique centrale et du Nord, Colombie et Pérou) qui représente près de 570M€ de CA en année pleine. L’effectif de la France s’établit à 44% de l’effectif total du Groupe (9.800 / 22.316 à fin décembre 2020). Selon l’analyse effectuée par la COMECO (Commission Économique du CSE Central), les données 2020 indiquent que l’activité et la performance opérationnelle du Groupe et notamment de la France, ont été significativement impactés par la crise sanitaire, mais que le Groupe a globalement résisté à cette crise majeure, grâce aux différentes mesures de soutien notamment de la part des autorités françaises (près de 22 Millions d’Euros ont été reçus de l’Etat au titre du dispositif d’activité partielle), l’environnement restant globalement favorable aux activités du Groupe (numérisation des acteurs…). Certains indicateurs de performances sont relativement satisfaisants, y compris en France, pays le plus affecté par les mesures de restriction à l’activité : prises de commandes, progression du Taux Journalier Moyen, pas de dérive sur les projets au forfait, bonne tenue des marges sur coûts directs, réduction des frais généraux… La COMECO a noté que le Groupe avait été très impacté (10 m€) par la défaillance de l’un de ses principaux clients (KIDILIZ) et s’interroge sur les dispositions mises en place pour éviter de type de situation à l’avenir, certains clients pouvant dans les mois qui viennent subir le contrecoup de la crise sanitaire. Elle a également constaté que la situation financière d’ensemble du Groupe s’était améliorée dans un contexte difficile, le Groupe étant assez confortable à fin décembre 2020 par rapport aux ratios financiers bancaires, ce qui devrait lui permettre de bénéficier de conditions de financement plus favorables La COMECO a observé que les résultats étaient assez éloignés des objectifs de rentabilité de BOOST 2020, mais elle a mis en évidence leur progression en partie du fait de la croissance externe, et celle de la valorisation du Groupe, ce qui semble donner satisfaction à l’actionnaire ! Elle a noté et déploré que la crise avait affecté le niveau de l’emploi, notamment en France, mais aussi les évolutions de rémunérations, le report des formations etc.., marquant ainsi la contribution des salariés à la pérennisation des activités du Groupe. La COMECO va aborder rapidement et en détails la vision du Groupe sur les perspectives 2021-2023 (sortie de crise et ses modalités en particulier) ainsi que les conséquences pour les activités du Groupe en France, du fait du déplacement du centre de gravité du Groupe vers l’International. Attention danger ! Ce dernier point est crucial et fera l’objet de la plus grande vigilance de la part des élus : il ne faudrait pas en effet que, sous couvert d’une crise certes imprévisible et de grande ampleur, l’on observe une fuite accélérée des emplois de France vers des pays à coût salarial moins élevé, désormais fort nombreux dans le giron du Groupe ! |