BOOST 2020 : et après ? |
Le 31 Janvier 2021 |
|
n |
Mots-Clés : Gfi – CFE-CGC – Télétravail – Activité Partielle – Lean Management – Mutuelle – N.A.O. – Congés forcés – Rencontres Teams – Agenda – Contacts
aux 412 salariés
qui ont rejoint l’UES INETUM le 1er janvier 2021 suite aux TUPs (fusions) de : Addstones, Gfi BT, Gfi CIS, Cynapsys France, Roff France et BDOC Nous vous invitons à un « rendez-vous TEAMS de la CFE-CGC » dédié aux conséquences de ces opérations : mercredi 10 févrifévrier 13h30 – 14H30 Faites-nous part des sujets que vous souhaiteriez aborder ! Contact : olivier.maulmy@gfi.fr |
L’année 2021 sera la première du nouveau plan stratégique du Groupe INETUM, non encore dévoilé, mais certainement en cours de peaufinage par les équipes de l’actionnaire qatari Mannai détenteur de 100% du capital de l’entreprise. Concernant le plan précédent : « BOOST 2020 » qui vient de s’achever, les très fortes ambitions affichées dès 2018 par la Direction du Groupe ne seront pas toutes au rendez-vous. La crise sanitaire de 2020 qui a entraîné une crise économique aux conséquences sociales dramatiques, n’en est pas seule responsable. Il n’empêche qu’à chaque instant de ces 3 années qui viennent de s’écouler, tous les salariés du Groupe : 10.000 en France et presque autant désormais à l’international, auront été sommés de donner le meilleur d’eux-mêmes pour conquérir le Graal, principalement :
S’il est certain que le CA dépassera 2 Milliards d’Euros (dont près de 60% à l’international grâce à l’acquisition l’an passé de l’espagnol IECISA avec 630M€ de CA) la rentabilité manquera sa cible : 6,29% en 2019 mais seulement 3,8% à fin septembre 2020 en raison de la crise. De même, l’objectif fixé aux activités Software d’atteindre 800M€ de CA (en France où se trouve une très grande partie de SW, le CA atteint seulement 137M€ en 2020), était totalement démesuré et inaccessible. Quant à la croissance externe, pas de suspense, l’objectif sera atteint : c’est l’ADN du Groupe depuis 30 ans. Bien entendu, la Direction devra présenter une analyse détaillée de cette situation, expliquer ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné, quelles ont été les erreurs, et surtout savoir en tirer les enseignements qui permettront la construction d’un nouveau projet capable, parce qu’il aura du sens, d’entraîner les salariés pour les années à venir. Les plans stratégiques fondés sur des objectifs exclusivement financiers ont vécu. Ces courses sans fin dont les fruits échappent systématiquement aux salariés parce qu’ils sont préemptés par les actionnaires et les dirigeants, sont des modèles usés. La crise qui s’installe oblige à réfléchir autrement et à proposer puis mettre en place des modèles alternatifs cohérents où l’humain, donc les salariés, retrouverait toute sa place. Nous avons appris qu’un nouveau Directeur des Ressources Humaines allait prendre la relève le 8 février prochain : souhaitons qu’il s’inscrive dans une telle démarche innovante et ambitieuse, car elle nous apparaît aujourd’hui particulièrement nécessaire.
|