Depuis que Jacques Pommeraud est à la barre d’Inetum, la pression ne cesse de s’accroître sur les salariés. Et, circonstance aggravante, les résultats financiers sont inférieurs aux projections très ambitieuses de notre actionnaire Bain Capital.
Cette situation particulièrement anxiogène descend les étages de la hiérarchie pour se répercuter sur l’ensemble des salariés qui ont de plus en plus de difficultés à se positionner au sein de l’entreprise. Des figures emblématiques de l’état-major, dont la compétence et le savoir être étaient unanimement reconnus par leurs pairs et par leurs équipes, se voient effacés du jour au lendemain de l’organigramme, laissant derrière eux un vide abyssal qui sera bien difficile à combler auprès de leurs équipes et à dissimuler à nos clients historiques… La base laborieuse n’est pas épargnée avec une réduction annoncée de la sous-traitance et une stigmatisation de plus en plus prononcée du salarié en intermission. Les périodes d’essai relèvent de l’opération commando où toute intrusion de quelques jours en zone d’intermission risque d’entraîner une rupture, même pour ceux qui auraient été débauchés de leur société précédente par Inetum ! Nous citerons également l’épée de Damoclès qui pèse sur les assistantes de gestion dont l’avenir pourrait être bien assombri avec le projet de spécialisation initiée par la Direction. Les congés payés sont plus que jamais réduits à l’état de variable d’ajustement avec une stricte prohibition des reports au-delà du 31 mai. Que dire des rapports d’activité hebdomadaire à boucler dès le jeudi et aux rapports mensuels à clôturer pour le 20 du mois ? La dictature de la facturation pèse sur les équipes productives qui doivent anticiper toujours plus pour servir au mieux les ambitions démesurées de notre actionnaire américain. Un tel contexte n’est pas propice aux bonnes nouvelles, ce que vient confirmer l’abandon des négociations sur le plan senior, qui aurait pourtant toute sa raison d’être en ces temps particulièrement difficiles pour nos « anciens ». Et la mise en place d’un plan d’intéressement s’apparente de plus en plus à un miroir aux alouettes. Celui-ci ne verra probablement jamais le jour sous le règne de Bain Capital… Pour faire face à cette conjoncture délicate, il reste à s’appuyer sur ce qui est solide, sur ce qui conserve un sens, à savoir le collectif. Des lois existent et votre employeur doit les respecter. Vos représentants CFE-CGC sont là pour vous accompagner face aux interrogations et difficultés de la vie professionnelle. Ceux-ci sont expérimentés, impliqués et formés, grâce au centre de formation de la CFE-CGC, et connaissent parfaitement les rouages de l’entreprise. Il est important de ne pas rester isolé. Face à la concurrence et à l’adversité du monde professionnel, les meilleurs remparts restent incontestablement l’union et la compétence. Avec la CFE-CGC, vous serez bien accompagnés. |