Les négociations avec la Direction pour un accord sénior ont débuté et la CFE-CGC vous présente les propositions qu’elle va défendre.
La CFE-CGC propose qu’Inetum s’engage clairement à ne pas exclure les séniors de sa politique de recrutement avec une charte qui doit engager l’entreprise. De surcroit, Inetum doit se fixer chaque année des objectifs sur un taux d’embauche de salariés séniors suivi par des indicateurs spécifiques.
La CFE-CGC identifie différentes causes de pénibilité au travail avec le travail posté, l’éloignement du lieu de travail par rapport au lieu de résidence, la fréquence et la durée des déplacements, … Nous demandons que les salariés qui entrent dans la catégorie des séniors et qui le souhaitent puissent faire des demandes d’amélioration de leurs conditions de travail qui seront étudiées par une commission intégrant des représentants élus des salariés chargée de trouver des solutions appropriées.
La CFE-CGC propose qu’Inetum s’engage à ne pas tenir compte de l’âge des demandeurs pour accorder les formations professionnelles demandées par le salarié. Pour suivre ce point nous demandons la mise en place d’un indicateur périodique.
La CFE-CGC propose qu’avant le départ à la retraite d’un salarié, un plan de transmission des connaissances et des compétences soit défini et formalisé avec son management. Ce plan devra faire l’objet d’un suivi régulier. Nous demandons également la mise en place pour les salariés séniors qui le souhaitent d’un processus de tutorat leurs permettant d’aider à l’intégration des nouveaux salariés arrivant dans l’entreprise. Pour cela il faut mettre en place un cursus de formation des tuteurs et une équipe pédagogique dédié à les assister avec des points réguliers de suivi. La CFE-CGC demande qu’une prime mensuelle de 200€ soit attribuée au tuteur pendant toute la durée du processus de tutorat.
La CFE-CGC demande la mise en place de réunions d’information sur la préparation à la retraite accessibles aux salariés de 58 ans et plus. Le départ progressif à la retraite est aussi une mesure existante qui permet, à partir de 60 ans, un passage progressif et évolutif en temps partiel pendant les années qui précèdent le départ à la retraite. Pour inciter les salariés à l’utiliser, nous proposons la prise en charge d’une part de la perte de salaire subie soit 7% de compensation salariale par cinquième de temps partiel. Si le salarié en fait la demande, les cotisations de retraite complémentaire seront maintenues sur la base d’un temps complet. Le calcul de l’indemnité de départ à la retraite se fera également sur la base d’un temps complet. La CFE-CGC demande également que la Direction étudie la possibilité pour que cette diminution de temps de travail n’ait pas de répercussion sur les indemnités versées par la Prévoyance en cas de décès ou d’incapacité du salarié. La CFE-CGC propose que le salarié qui déclare son départ à la retraite plus de 6 mois avant et s’y tient, voit son indemnité de départ à la retraite majorée de 10%. Nous demandons également la mise en place d’un Compte Epargne Temps qui permettrait aux salariés de moduler les périodes de travail intensif avec des périodes plus calmes ou d’avoir la possibilité d’anticiper leur date de départ à la retraite.
Nous demandons qu’à partir de 55 ans et jusqu’à leur départ de l’entreprise les salariés bénéficient an-nuellement d’une augmentation de salaire d’un pourcentage supérieur ou égale au pourcentage de la masse salariale affecté aux augmentations individuelles et défini lors des Négociation Annuelles Obligatoires. |