Le 13 septembre, se tenait la 3ème et ultime réunion de négociation du 2nd accord handicap, au cours de laquelle la CFE-CGC s’est fortement impliquée. Ce sera le dernier de ce type car la législation va évoluer sur ce sujet. À cette occasion nous vous faisons un point sur cet accord. Pour promouvoir la Mission Handicap et faire un relai avec les salariés de l’entreprise, la Direction s’appuie sur 5 référents ainsi qu’un réseau d’ambassadeurs, qui sont des salariés bénévoles volontaires. La CFE-CGC a insisté pour que l’engagement de ces volontaires soit reconnu et encouragé en obtenant de la Direction qu’ils participent chaque année à une journée de rencontre en présentiel organisée et animée par la mission handicap. En revanche, nous déplorons que l’ambition affichée de la Direction se limite à atteindre 4,2 % de travailleurs handicapés à la fin des 3 ans, très loin des 6 % de l’obligation légale. Concernant le recrutement de salariés en situation de handicap, les acteurs du secteur sont sensibilisés à l’existence d’une base de CV de l’AGEFIPH, la CFE-CGC ayant obtenu que le recrutement ne concerne pas seulement les salariés dits productifs mais également toutes les fonctions « support » de l’entreprise. La CFE-CGC a insisté pour que, en plus des managers qui doivent être sensibilisés à ce sujet, toutes les personnes «ressources » telles que les assistantes de gestion, les membres des services généraux, de la DSI, les gestionnaires de paie… , soient également formées à la politique handicap de l’entreprise afin d’orienter les salariés concernés vers les contacts adéquats. En réponse à la demande de la CFE-CGC, la Direction n’a pas exclu la possibilité de promouvoir la politique handicap et la mission associée lors d’évènements tel que le « welcome » ou les « afters work » voire des « escapes games » ainsi que la sensibilisation et la formation du management lors de réunions hors e-learning. Par ailleurs, le nouvel accord précise que si le montant pour adapter le poste de travail est supérieur au maximum prévu, le comité de pilotage, auquel participe la CFE-CGC, sera consulté pour analyser ce dépassement de seuil. Le matériel étiqueté par la mission handicap ne pourra être utilisé que par l’utilisateur auquel il a été affecté et pour cela il sera, soit stocké dans son casier, soit repéré afin que les autres salariés ne l’utilisent pas. Dans le cadre du Flex-office, une place pourra être privatisée si la situation le demande. Les syndicats ont obtenu le doublement du temps destiné aux démarches administratives pour les salariés qui ont engagé une demande RQTH. La CFE-CGC a également insisté sur mise en place de l’affichage et de la promotion de la mission handicap, y compris pour les salariés en clientèle, regrettant toutefois que la Direction n’ait pas retenu la possibilité d’une surprime pour les salariés qui coopteraient des collègues reconnus travailleurs handicapés. La CFE-CGC a demandé que la sensibilisation effectuée soit également préventive en dépassant la seule question du handicap et en englobant les risques psycho-sociaux qui peuvent se situer en amont. A notre demande, la Direction a accepté que le référent handicap soit identifié dans l’application qui succédera au CRA35. Toutefois et malgré l’opposition de la CFE CGC sur ces sujets, la Direction reste bloquée sur sa position qui est que, à partir du moment où une demande de RQTH est faite, le RRH du salarié en est informée en plus de la mission handicap, la Direction se refuse également à renforcer l’équipe de la mission handicap et ce malgré une charge croissante de travail.Malgré les réticences évoquées, la CFE-CGC a décidé de signer l’accord proposé par la direction afin de soutenir l’action engagée par la Mission Handicap qui s’inscrit dans une évolution positive. N’hésitez pas à contacter vos représentants CFE-CGC qui pourront vous orienter sur ce sujet qui reste au cœur de nos préoccupations et de nos actions. |