Oui au télétravail, mais … |
Le 30 juin 2020 |
Mots-Clés : Gfi – CFE-CGC – Télétravail – Activité Partielle – Lean Management – Carte Ticket Restaurant – Licenciement et Rupture Conventionnelle – Congés – Agenda – Contacts
Toutes les enquêtes récentes le démontrent : une grande majorité des salariés qui ont expérimenté le « télétravail » pendant le confinement (voire au-delà, comme dans le Groupe Gfi) souhaitent le poursuivre dans une certaine proportion, une fois que le contexte général sera redevenu normal. Il faut désormais s’inscrire dans la durée et substituer à ce qui n’était en réalité pendant la crise sanitaire, qu’une simple continuité d’activité à domicile, imposée, sans limites ni indemnisation, dans des conditions matérielles parfois inadaptées, un vrai cadre de fonctionnement permettant une pratique régulée des temps de télétravail : c’est tout l’enjeu de la négociation qui est actuellement ouverte dans le Groupe Gfi pour remplacer l’accord de décembre 2011, trop rigide. Cependant il ne faut pas se leurrer : si la Direction montre aujourd’hui autant d’intérêt pour cette forme d’organisation du travail c’est qu’elle représente un des piliers, sans doute le plus important, d’un projet global. Le télétravail associé au regroupement à venir de certaines agences et au « flexoffice » (absence de bureau attitré sur le lieu de travail) constitue un triptyque permettant à terme, de limiter le nombre de bureaux et donc de réduire les coûts. La crise a joué un rôle d’accélérateur ! Pour autant, la mise en place d’un accord ambitieux de télétravail serait un plus pour tous les salariés et un marqueur social différenciant par rapport aux autres ESN. La Direction devra jouer le jeu et prendre réellement en compte nos propositions, parmi lesquelles :
De surcroît, le succès de cette évolution majeure ne pourra être au rendez-vous que si les méthodes de management évoluent fortement et quittent le modèle vertical et autoritaire d’aujourd’hui, pour un modèle horizontal laissant une plus grande autonomie aux salariés : ce n’est pas le moindre défi ! Au-delà d’une meilleure conciliation vie professionnelle et vie privée, différentes études montrent que la productivité individuelle s’accroît en télétravail, de l’ordre de 22% en moyenne sur une journée (meilleure concentration, le temps gagné en évitant les transports est souvent utilisé pour travailler) et que l’absentéisme baisse ! Face à autant d’avantages avérés pour l’entreprise, il est urgent que la négociation avance vite, sur les bases décrites plus haut, de sorte que, dès septembre, les salariés de Gfi reprennent avec confiance le chemin du travail dans un cadre rénové, en même temps que les enfants quant à eux, reprendront joyeusement le chemin de l’école, chacun laissant derrière lui le traumatisme d’une crise inédite et exceptionnelle. |