Projet d’accord sur le travail en horaires atypiques (nuit, WE et JF,postes continus, astreintes) |
||
La Direction a souhaité ouvrir une négociation sur le travail en horaires atypiques afin de clarifier les pratuqes en vigueur notamment dans Gfi IP , mais également dans Gfi Informatique. La CFE-CGC a proposé qu’un état des lieux soit établi sur tous ces aspecst très techniques, avant d’embarquer la négociation. La Direction s’y est opposée ce qui conduit aujourd’hui , plus de 6 mois après la 1ère réunion du 11 février 2013, à une situation de blocage … |
||
Point au 31 octobre 2013 La Direction n’ayant pas souhaité réviser ses dernières propositions datant de l’été dernier, aucun des Syndiacts présents à la table des négociations ne s’est porté signataire du projet d’accord, jugeant avec forces arguments, que les dispositions y étaient insuffisantes. Du coup, la Direction a complètement gelé le dossier en l’état et l’a même sorti de l’ordre du jour des prochaines réunions de la commission paritaire ! La CFE-CGC fustige cette attitude étriquée de la Direction alors même que GFI, selon les informations de la Direction elle-même, continue de se positionner sur des contrats qui imposeront aux Salariés la réalisation de tâches dans des conditions “atypiques”. Ces Salariés sont disposés à les exercer mais ne sauraient le faire à bas prix : l’image de GFI mérite que ces Salariés , tout compte fait pas si nombreux que cela, soient bien traités et de façon exemplaire vis-à-vis de la Profession et des donneurs d’ordre : cela passe par des dispositions revues à la hausse ! A défaut de quoi, “on” finira par croire que GFI “lowcoste” ses Salariés, ce qui serait du pire effet, notamment, pour toute la communauté de travail du Groupe GFI . La CFE-CGC espère vivement que la Direction finira par entendre raison. La CFE-CGC appelle la Direction à la reprise des négociations dans les plus brefs délais, sur des bases révisées tenant des propositions que nous avons dûment formulées. Point au 9 août 2013 La négociation a été lancée au niveau de l’UES le 11 février 2013, et s’est poursuivie le 8 avril, le 13 mai puis le 3 juillet 2013. La Direction vient de sonner la fin de la négociation et a sommé les Syndicats de se positionner, avant le 2 septembre prochain, sur la version de texte envoyée le 25 juillet et qui ressemble fort à une ultime version… Au delà de la méthode de travail peu efficace, souffrant de l’absence d’un diagnostic préalable comme la CFE-CGC le demandait, d’un négociateur choisi par la Direction pour son expertsie du dossier mais pas pour sa pratique de la “négociation”, la situation parît proche du blocage . La délégation CFE-CGC avait même pris la décision de quitter la séance, le 8 avril 2013, tant ” l’attitude conjointe des représentants de la Direction employant un ton de dérision particulièrement affûté à l’encontre des représentants de la CFE-CGC, s’apparentait plutôt à un dénigrement orchestré de la Direction à leur endroit ” (extrait de notre mail du 10 avril à la Direction). Plus grave, la Direction a décidé de sortir le sujet de l’astreinte du présent texte, le remettant à plus tard au prétexte, qu’il lui est nécessaire (comme c’est bizarre) d’établir un état des lieux des pratiques et des besoins : la CFE-CGC est fermement opposé à la séparation des sujets et veut aboutir à un accord complet, astreintes comprises ! . Pour la CFE-CGC qui a remis sa plateforme de propositions dès le 14 janvier, puis l’a complétée le 11 février , il reste beaucoup de chemin à parcourir notamment au niveau -crucial – de la majoration salariale des heures de nuit, qui doit se démarquer du plancher prévu par le code du travail à 25% : nous demandons +50% ! A l’heure où une autre ESN de la branche vient de le faire (NEURONES IT) et d’autres auparavant aussi, Gfi ne pourrait pas le faire ? De qui se moque-t-on ? La Direction s’y opppose fermement sans donner d’arguments étayés. Elle préfère prévoir des repos compensateurs (15% du temps de travail effectué de nuit), dont nous savons qu’il sera très difficile de les inscrire dans les plannings et surtout de les y maintenir ! Résultat pour les Salarié travaillant de nuit : une majoration salariale a minima et pas (ou probablement très peu) de repos compensateur. Ils seront perdants sur toute la ligne, car chacun sait que, sur le terrain, les bonne intentions sont toujours très difficiles à tenir …face à la pression du client! La CFE-CGC ne veut pas brader les conditions de travail des Salariés qui exercent leurs tâches professionnelles dans des conditions particulièrement difficile et qui mettent de ce fait leur Santé dans la balance ! Si, sur ce point la Direction devait camper sur sa position, il ne fait pas de doute que la CFE-CGC le dénoncerait fermement . Gfi, qui joue dans la cour des Grands (et vise le milliard d’Euros de CA comme l’a très clairement exprimé son PDG, lors de l’AG de mai 2013) ne pourrait pas faire l’effort nécessaire pour rémunerer justement l’effort de ses Salariés ? Allons donc ! De notre point de vue, la Direction a encore quelques efforts à accomplir pour produire un texte crédible et satisfaisant. Vous qui venez de nous rendre visite, donnez nous votre avis, après lecture de nos positions et confrontation avec celles de la Direction : dans l’intérêt de tous les Salariés, vous êtes les bienvenus !
|