- Les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) sur les salaires ouvertes à l’initiative de la CFE-CGC, en dépit de la propension de la direction à les engager beaucoup plus tard (ou jamais?) pour raison de “débordement” du fait de l’opération de déménagement des équipes IDF à Saint Ouen, ne sont pas près d’aboutir ! En plus, la direction a joué la provocation en mettant sur la table des “mini propositions”…pour seulement 200 salariés ! Résultat : les délégations CFE-CGC et CGT ont claqué la porte et ont quitté la séance …
- Les propositions de la CFE-CGC pour la NAO : pour sortir de l’arbitraire des augmentations de salaires exclusivement individuelles et qui, crise aidant, concernent de moins en moins de salariés, la CFE-CGC demande la mise en place de mesures collectives. Selon un principe très simple : l’application d’un taux d’augmentation (à définir intelligemment et dans la concertation) à une tranche de salaire commune (à définir également intelligemment et dans la concertation). Trop simple ? Trop cher ? Allons! Cela reste à voir ! Encore faudrait-il que la direction ait au moins l’envie d’innover et de se montrer audacieuse …ce qui est une toute autre histoire …
- Arrivée de GFI IP dans l’UES GFI Informatique au 1er juillet 2010 : le périmètre historique de l’UES évolue enfin …mais, ne crions pas victoire trop vite car ce pourrait bien être une victoire à la Pyrrhus ! La CFE-CGC se réjouit de l’élévation du statut social qui va résulter de l’intégration de GFI IP et de ses 900 salariés, dans le périmètre de l’UES GFI Informatique, mais dans le même temps, elle déplore que le statut social historique de l’UES garde son compteur bloqué sur … 2001, année de création de l’UES, et que d’année en année le”rabot” y fasse son oeuvre ! Il y a d’un côté, les salariés qui gagnent : ceux de GFI IP, et de l’autre, ceux qui stagnent et donc perdent : ceux de l’UES historique. La CFE-CGC nourrit beaucoup plus d’ambitions dans les opérations d’actualisation du périmètres de l’UES : TOUS les salariés doivent être gagnants ! C’est effectivement plus ambitieux, mais tellement plus juste ….: la direction quant à elle, n’a visiblement pas choisi la voie de l’ambition , pas plus que celle de la justice !
- Régimes de prévoyance et de frais de santé : fallait-il se lancer dans un appel d’offres de cette envergure (courtier et assureur, au périmètre du Groupe GFI en France) en plein “chambardement” dans le groupe GFI ( réorganisations, renouvellement de toute la direction générale, déménagement, etc…) ou bien prendre le temps, préalablement, d’un audit de tous nos régimes par un actuaire indépendant ? La CFE-CGC était partisane de la seconde méthode ..Mais, comme les autres organisations syndicales, elle n’a même pas eu le temps de dire “OUF!” face à une direction très décidée et faisant peu de cas du travail de fourmi effectué par la commission de suivi des régimes de prévoyance et frais de santé(CFE-CGC, CFDT et SUD groupe GFI), depuis de longues années….dommage !
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